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L'Univers Manquant -- Du Rêve au Cauchemard

12 février 2012

Annonce 3

Bon et bien je vous annonce que j'abandonne ce blog tout en continuant ma fanfiction "l'Interdit" sur mon blog skyrock dont vous avez le lien de l'Annonce 2.

 

Encore désolé...

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11 décembre 2011

Annonce 2

Bonjour chers visiteurs !

Je vous annonce l'ouverture de mon blog skyrock (http://missingxuniverse.skyrock.com/) qui regroupera presque la même chose que celui-ci mais qui sera, je l'espère, un peu plus élaboré. 

Ceci dit, pour l'instant ya pas grand chose dessus puisque j'ai toujours pas compris comment il marche ! T-T

Enfin bref, au moins vous saurez où aller !

Bye !

Leenalia !

1 novembre 2011

L'interdit, chapitre 14.

Chapitre 14 : Abandon, Malédiction, Déclaration

lenalee 42Anita_sama_by_Kotok0

Trois semaines. Cela faisait trois semaines que le Chevalier n’avait pas parlé à Lenalee. Elle semblait très bien le vivre mais lui se sentait plus seul que jamais. Comme un gamin n’ayant mangé qu’une fois du chocolat, il était en manque. Dès qu’il approchait elle cessait de parler de façon à ce qu’il n’entende pas sa voix. Leurs disputes lui manquaient. Son regard cherchant percer son masque lui manquait. La chaleur du timbre protecteur de la jeune lui manquait. Ne plus l’entendre était un déchirement à chaque seconde. Il n’avait plus qu’une semaine à tenir. Une semaine d’enfer qu’il n’était pas sûr de pouvoir réussir. Pourtant il avait fait un jour de « repos de pari » pour l’anniversaire d’Innocence.

 

Lenalee avait bien rit quand elle avait dit « Qui a choisi le collier ? Ca ne peut pas être toi tu n’es pas assez doué en matière de bijoux » Il ne savait plus où se mettre et sa dragonne en profitait pleinement pour le taquiner. Mais passons.

 

Komui venait de leur annoncer qu’il partait en mission tout les deux. Voila pourquoi la dernière semaine de pari allait être encore plus dure. Seule avec elle et il ne devra pas lui parler, elle l’ignorerait complètement sans même un regard !  Il n’y arrivera jamais !

 

Ils étaient partis ce matin. Au ce moment il marchait tout deux sur une vieille route. Elle se penchait régulièrement pour cueillir une fleur ayant subsistée aux batailles qui avaient dû se dérouler ici. Elle souriait en regardant le soleil. Elle était humaine, pas comme lui.  Du moins, il ne se considérait pas comme tel. Alors il comprit. Il lâcha la valise qu’il portait pour attirer son attention. Elle ne fit que s’arrêter, mais ne se retourna pas pour autant.

 

-J’ai perdu !

 

Un immense sourire étira les lèvres de Lenalee. Elle ne voulait pas parler.

 

-J’ai perdu ! répéta-t-il.

 

Cette fois elle allait répondre mais elle fut étonnée car il ne lui en laissa pas l’occasion.

 

-J’ai perdu… Tu avais raison. Je ne supporte plus de ne pas entendre ta voix, de ne pas être près de toi et de te voir m’ignorer. Tu avais raison… J’ai besoin de toi ! Parle moi je t’en supplie… Demande ce que tu veux en échange mais parle…

 

Entendre cela l’avait choqué. Elle qui disait vouloir l’aider, elle avait prit ce pari pour un jeu et l’avait fait souffrir.

 

-Pardonne-moi. Je ne savais pas que ça te ferai du mal.  Je ne savais pas que tu avais besoin de moi… Que…Tu dis tout le temps que tu n’as besoin de personne, j’ai fini par y croire. Mes excuses sont pitoyables je sais mais… Mais je ne suis pas comme toi. Je ne sais pas prendre sur moi. Je n’aurai pas su dire ces mots si tu ne les avais pas prononcés avant moi. Je suis désolé !

 

Elle avait baissé la tête. Lorsqu’elle la releva ce fut pour le regarder les yeux embués de larmes.

-Il m’est arrivé de pleurer de colère, de déception ou encore d’impuissance mais jamais de tristesse et de regret. Alors dis-moi, qui ce cache sous ce masque pour avoir réussi à me faire pleurer avec de tels sentiments ?

-Un fantôme du passé.

-Cette réponse ne l’avance pas ! Lança une voix qui n’était pas celle de Lenalee mais celle  de Tyki Mikk.

-Toi !

-Quoi moi ? Ah oui c’est que tu es en colère après moi !

-Il y a de quoi l’être !

-Mais c’est qu’une toute, toute petite blessure au cœur ! Rien de bien méchant !

 

Le Chevalier voulu répliquer mais Lenalee l’en empêcha en se plantant devant  le Noah et en le regardant droit dans les yeux, folle de colère.  

 

-Tu n’es qu’un pauvre malade mental ! Un cinglé ! Un dégénéré ! Un imbécile ! Mais faut être taré pour trouer le cœur des gens comme ça ! Tu as des cases de vides ! Ce n’est pas possible autrement ! Et puis la politesse ce n’est pas ça ! Déjà on dit bonjours quand on arrive ! Et on ne s’incruste pas dans une conversation comme ça !  Je ne sais pas qui t’as élevé mais cette personne à raté ton éducation ! J’espère que vous n’êtes pas tous comme ça dans ta famille parce que sinon je risque de vraiment m’énerver ! Cria Lenalee.

-Parce que tu ne l’es pas déjà ?

-Espèce de…. De… Oh et puis ça suffit !

 

Elle lui décolla une gifle qui laissa une empreinte sur la joue du Noah. Celui-ci, qui n’avait rien comprit, se vit décerner une explication par celui qu’il était venu provoquer.

 

-Faut jamais énerver Lenalee. Jamais. A moins d’être suicidaire.

-T’aurais pu me prévenir avant quand même ! fit Tyki Mikk en se frottant la joue pour faire passer la douleur.

-Je l’aurais fait mais tu ne m’en as pas laissé le temps ! Je décline toute responsabilité !

-Dégonflé.

-Même pas.

-Si.

-Non.

-Ho la ferme tout les deux !!!! Ou j’en mets une à chacun !

-Ok j’arrête.

-De même.

 

Un blanc succéda à ses réponses sans équivoques. Puis une explosion retentie, c’était Road. Sans un mot elle téléporta Allen, Lenalee et Tyki en haut d’une immense cascade. Toujours sans parler elle planta ses célèbres bougies dans le dos des deux exorcistes et les poussa dans le vide. Lenalee se mit à hurler de douleur puis de terreur. Ses parents étaient morts noyer.  Elle ne supportait pas la vision de rivières ou de chutes d’eau. Cela lui était impossible. Pendant la descente qui lui paru interminable, elle remarqua que du masque du Chevalier, dépassaient quelques mèches de cheveux dont elle ne put discerner la couleur. Lui, ne criait pas, ne tentait pas de se rattraper à une quelconque prise. Il ne pouvait pas, il se vidait de son sang. Cette vision l’effraya au plus haut point. Elle perdit la mince parcelle d’espoir qui lui restait lorsque le contacte brutal de l’eau se fit sur sa peau. Elle ne se débattit pas, elle n’en avait pas envie. Ha si elle pouvait mourir et ainsi oublier les tourments de la vie. Un SOS lancé par la pensée. Une demande d’aide qui n’aboutira peut être  jamais. Maudite guerre qui lui avait tout prit. Maudit Compte avec ses maudites créations. Maudites innocence incapable de faire pencher la balance. Maudit. Maudit sois ce monde et son Dieu. Maudit. Elle les maudissait tous. Après tout, elle pouvait pensée ainsi sans avoir peur des conséquences puisqu’elle allait mourir. Plus rien ne la retenait à présent.

 

Tous les cris les SOS,

Partent dans les airs,

Dans l’eau laissent une trace,

Dont les écumes font la beauté.

Pris dans leur vaisseau de verre,

Les messages luttent,

Mais les vagues les ramènent,

En pierre d’étoiles sur les rochers.

 

Le ciel était bleu, les nuages blanc. Pas de fumé à l’horizon. Aucune trace de vie à proximité. Le vent poussait doucement la cime des arbres. L’air emplissait de nouveau ses poumons. Le paradis. Un paradis. Pourtant, des picotements dans son dos lui donnaient l’impression qu’elle se trompait. Elle était en vie. Quel dommage. Alors quelque chose la retenait encore. Elle se leva et partit à la recherche de son « coéquipier ». Elle le trouva à l’autre bout de la rive, inconscient. Contrairement à elle, l’hémorragie n’avait pas cessé. Elle le voyait à la trace rouge qui continuait de couler jusqu’à rencontrer le liquide limpide de la rivière, et à la flaque sombre qui continuait de grandir autour de lui.  Perdue, elle ne savait que faire. Il allait mourir devant elle, sans qu’elle n’ait rien pu faire.  Dieu allait-il donc laisser ses plus loyaux serviteurs finir ainsi ? Ce monde les détestait donc autant ? C’était assez. C’était trop.

 

-Vous n’avez pas le droit ! Vous ne pouvez me le prendre ! Faire disparaitre Allen ne vous a-t-il pas suffit ?! Ne me le volez pas ! C’est la seule personne qui me fait confiance ! C’est mon seul véritable ami ! Il vous a toujours servi ! Ne l’emmenez pas ! JE NE VEUX PAS !!!

 

Elle regardait le ciel avec insistance. Elle refusait de baisser les yeux, craignant la dure vérité, attendant un signe de celui pour lequel, eux les exorcistes, se battaient.  Elle eut l’impression, à un moment, que le soleil s’était mit à briller plus intensément, mais ce n’était que le fruit de son imagination. Un SOS lancé à l’oreille d’un sourd.

 

-Non… Ce n’est  pas encore fini.

-Je suis d’accord avec toi jeune fille.

-Qui  êtes-vous ? fit Lenalee surprise en se retournant.

-Je m’appelle Anita. Et je suis étonnée par ton courage. Il est rare de voir quelqu’un aussi optimiste dans ce genre de situation. Je ne fais qu’exprimer mon opinion. Je peux aider ton ami si tu le désir. Au fait, je te présente Mahoja.

-Peu importe vos noms ! Si vous pouvez l’aider faites-le !!

-Mahoja, porte le jeune homme s’il te plait.

-Bien.

 

[…]

 

-Alors ? Il va s’en sortir ? Il va mieux ? Comment sont ses blessures ? Elles sont profondes ?

-Oui. Oui. Loin d’être refermées et nombreuses. Très profonde.

-Mon dieu…

-Mahoja est à son chevet. Elle m’a dit que la personne qui vous a attaqué a concentré près de 70% de son attaque sur lui, voir plus. Tu veux aller le voir ?

-Est-ce que… Est-ce que vous lui avez enlevé son masque ?...

-Oui.

-Alors non, je ne veux pas.

-Pourquoi ?

-Il m'a promit qu’il me le montrerait de lui-même lorsque je serais sur le point de quitter ce monde. Je ne veux pas rompre ce serment, même pour les raisons qui pourraient me pousser à le faire.

-Peu être mais… Comment dire… Lorsque quelqu’un est dans l’état de ton ami, la meilleure chose pour l’aider est d’entendre la voix d’un proche.

- Remettez-lui son masque alors.

-Nous ne pouvons pas. Lorsque nous l’avons enlevé, il s’est volatilisé en même temps que son manteau.

-Je… Je ne sais pas quoi choisir. Le trahir ou le laisser souffrir…

-Nous sommes parfois confronté à des choix difficiles mais, il faut parfois faire des sacrifices.

-… J’y vais.

 

Anita appela Mahoja pour qu’elle emmène Lenalee auprès du Chevalier. Elles s’arrêtèrent devant la porte. Lenalee fit s’en aller son guide mais n’entra pas pour autant.

 

-Hey… C’est Lenalee. Je sais que tu ne voudrais pas que j’entre alors tu vois, je ne le fait pas. J’exauce ton souhait. Fais de même avec le mien. C’est la moindre des choses non ? Alors, si tu m’entends, ouvre les yeux et arrête de dormir feignant !... Nous nous sommes assez reposés comme ça. La congrégation nous attend. Je pourrais à nouveau détruire les inventions de mon frère et toi tu pourrais continuer à rabaisser Luberier. Kanda tenterai encore de tuer Lavi et nous attendrions tous ensemble le retour de Miranda. Daisya, Marie, Chao Jî, Krory et Suman serai tranquillement assis dans leur coins respectifs. Quelques missions de temps en temps. Juste de quoi vivre en « paix ». Avant que Tyki n’arrive, tu m’as tenu un discours si émouvant que je crois que s’il ne nous avait pas perturbés, j’aurai pleuré comme une enfant. Je me suis toujours dit te protéger, je me rends compte aujourd’hui n’avoir été qu’un poids car encore une fois, je n’ai rien pu faire pour toi. Alors je te remercie pour tout ce que tu as fait pour me préserver dans cette guerre sordide, mais j’espère que lorsque tu te réveilleras, tu penseras un peu plus à toi. Et je me souviens que tu m’avais demandé pourquoi je tenais tellement à retrouver Allen, ou quelque chose dans le genre, je n’avais pas pu te répondre. Maintenant je vais terminer c’est poursuite au secret, je vais détruire le mien, si je tiens temps à le revoir, c’est parce que je l’aime et que… tu lui ressemble alors je suis incapable de l’oublier.

15 octobre 2011

L'interdit, chapitre 13.

Chapitre 13 : Miranda

mirandamiranda 2

 

-Alors tu t’en va…

-Seulement si j’ai votre accord.

 

Miranda se tenait devant Komui. Sa valise déjà prête, sûr de la réponse du grand intendant.

 

-Je n’ai aucune raison de te retenir. Je te demandrais juste de faire attention à toi car tu es une exorciste et les akumas s’en prendront certainement à toi, ton innocence n’étant pas vraiment faite pour le combat…

-Je sais…

-Bon voyage alors !

-Merci.

 

Elle tourna les talons et s’en alla. Elle était sur le point de pleurer mais à quoi cela aurait-il servit ? C’était elle qui avait demandé à partir. Elle qui en avait eu l’idée. Alors pourquoi tant de remords l’assayaient ? Les raisons qui qu’elle avait de vouloir partir étaient pourtant juste et fondées ! Elle en avait assez de rester enfermée dans sa chambre, de passer son temps à aider les infirmières et de s’entrainer à combattre alors qu’elle savait qu’elle n’en sera jamais capable. Son innocence n’était pas faite pour ça. Elle ne servait à rien. Le Chrono disque non plus.

 

Le seul endroit où elle serait à son aise pensait-elle, serai une église couper du monde. Elle en connaissait l’existence car s’était une des sœurs qui y vivaient qui l’avait trouvé lorsqu’elle était encore un bébé et qui l’avait emmené dans l’orphelinat de la ville de son ancien lycée. Depuis ce jour, elle avait vécu dans de nombreuses familles mais à chaque fois on la donnait à quelqu’un d’autre car elle était trop maladroite. Personne n’avait vraiment voulu d’elle.

 

Lorsqu’elle attrapa quatorze ans elle se trouva un travail dans une vieille boutique, mais peu après, on la vira. Le patron lui avait offert pour son licenciement l’ancien pendule qui ne marchait plus en disant « vous finirez comme elle, seule et délabrée, sans jamais avoir servit à personne ». Une phrase bien dure pour la frêle personne qu’était Miranda. Elle avait failli ne pas y résister, mais lorsqu’elle rencontra Allen tout changea.

 

Elle avait vu dès le premier coup d’œil qu’il avait eu une vie beaucoup plus difficile que la sienne et pourtant, il avait trouvé un travail, il avait été accepté dans le lycée le plus célèbre du pays et parvenait quand même à sourire. Mais elle n’était pas comme Lenalee, elle n’était pas remarquer que ces sourires cachaient quelque chose de sombre. La seule chose qu’elle connaissait de lui c’était l’endroit où il vivait. Ne s’étant pas rendu compte que quelqu’un était au courant de sa situation il ne pu lui faire promettre de ne rien dire pourtant elle ne dit pas mot pour autant.

 

Elle ne fait jamais autres ce qu’elle n’aimerait pas qu’on lui fasse. Ce croyant toujours persécuté et douée d’un pessimisme impressionnant, elle finit par obtenir un degré de panique en laissant au dépourvu plus d’un. Elle pouvait rester éveillée pendant plus d’une semaine en se remémorant les échecs passés. Etant restée seule presque toute sa vie, elle n’avait jamais vraiment eu d’amis, sauf cette année. Elle n’avait jamais été amoureuse, sauf cette année. Elle était d’ailleurs assez fier de caché ses sentiments aussi bien. Elle n’aurait jamais être capable de faire correctement quelque chose même si elle savait que se mentir n’était pas glorieux.

 

Elle s’arrêta devant la barque du passage souterrain. Elle s’apprêtait à monter dedans quand une voix retenti derrière elle.

 

-Lenalee va se sentir un peu seul tu ne crois pas ?

-Chevalier ? Que faite-vous ici ?

-J’ai entendu ta conversation avec le grand intendant mais répond à ma question. Vous êtes très amies toutes les deux.

-Certes mais… Je ne supporte plus ma vie ici. Je ne tiens plus.

-Tu pense peut être que partir résoudra tes problèmes ?

-Oui.

-D’accord. Je comprends. Lenalee aussi à voulu rentrer au départ, la seule chose qui la retient ici c’est la promesse que je lui ai faite.

-Laquelle ?

-Je lui ai promis de retrouver Allen Walker.

-Je doute que tu y arrive.

-Possible. Alors tu compte devenir Sœur ?

-Oui.

-Et tu pars sans dire au revoir ?

-Je n’aime pas les aux revoir. J’ai toujours pensé que c’était une autre façon de dire adieu.

-Je peux te donner un conseil ?

-Oui.

-Ne fait pas les mêmes erreurs que moi, ne laisse pas ta tête commander tes actes. C’est le cœur qui prend toujours les bonnes décisions. Nous sommes les acteurs de ce siècle, les auteurs de notre destin et les réalisateurs de celui des autres. La moindre mauvaise action peut fait basculer une vie. Il n’existe peut être pas de textes sans fautes mais nous pouvons tout de même en réduire le nombre. Fait bonne route mais revient à la congrégation car lorsque la cloche aura sonné, les combats vont commencer et un parti devra tomber.

 

Il parti sans laisser le temps à Miranda de comprendre. Mais elle venait d’apprendre une chose, il en savait beaucoup trop sur la guerre Sainte des exorcistes. Il avait parlé comme un prophète qui prédisait une fin du monde connu jusqu’ à aujourd’hui pour la naissance d’un autre complètement différent. Et que si rien n’était perdu, rien n’était gagné et quelqu’un allait devoir payer le prix de la guerre. Quelqu’un aussi impliqué qu’innocent, quelqu’un qui aura cherché son sort, quelqu’un qui aura déjà tout perdu. Quelqu’un comme « lui ».

 

L’idée de voir cette personne sacrifiée lui fit peur. Pourquoi le faire payer « lui » et pas quelqu’un d’autre ? Pourquoi faut que ce soit toujours les plus tristes qui s’en aillent ? Ce genre de personne n’a-t-il pas mérité un peu de paix aussi maigre soit-elle ? Elle ne voulait pas y croire. Elle devait le trouver avant lui. Elle devait l’empêcher de lui faire du mal. Elle ne permettrait pas qu’il souffre d’avantage. Elle ne le connaissait pas, elle ne savait presque rien de lui mais elle comprenait sa détresse. Non, ça ne se passerait pas comme ça. Elle en faisait le serment.

 

Le temps d’achever sa pensé et elle était au bout du canal. Elle marcha ensuite plusieurs heures pour arriver dans un village très propre pour des temps de guerre. Les maisons semblaient neuves, des parterres de fleurs cultivées poussaient sur les bordures des trottoirs, accueillants de leur couleur hivernale les passants et les visiteurs. Elle cessa sa marche devant une grande grille en fer forgé. De là, on pouvait voir les fenêtres sculptées des bâtiments qui entouraient la grand cours d’arbre encore verdoyant alors que l’hiver était presque arrivé. Elle sonna à la clochette plaqué or près de la grande porte d’entré.

 

Une jeune Sœur vient bientôt lui ouvrir. Elle était vêtu d’une courte robe noir avec de hautes chaussettes blanches et aux ballerines aussi noir que la robe.

 

-Bonjour ! Je suis Sœur Jane. Qui êtes-vous ?

-Je m’appelle Miranda. Je voudrais voir Mère Katheline.

-Oh je vois, vous êtes une connaisseuse !

-Non, pas du tout. Je ne suis qu’une exorciste.

-Veuillez m’excusez mais n’avons pas requit votre aide.

-Je ne suis pas une exorciste de démon et je suis encore moins là pour agir d’une telle façon.

 

Très vite Sœur Jane emmena Miranda jusqu'à Mère Katheline. Durant le trajet, Miranda avait apprit que Sœur Jane avait onze ans et qu’elle n’était qu’une apprentie Sœur. Lorsqu’elles arrivèrent devant une grande porte en bois, Sœur Jane toqua à la porte et elle ne l’ouvrit que lorsqu’un « entrez » résonna.

 

-Merci Sœur Jane, tu peux nous laisser.

-Très bien Mère Katheline.

 

Quand Sœur Jane eu fermé la porte, Mère Katheline pris la parole.

 

-Vous êtes ?

-Miranda. Miranda Lotto.

 

Se fut la voix nouée par l’émotion que son interlocutrice reprit.

 

-M-Miranda ? C-c’est bien toi ? Comme tu as… grandit. Depuis combien de temps ne nous somme nous pas vu ?

-Dix-sept ans.

-Et tu as quel âge maintenant ?

-Dix-huit.

-Tu dois être en terminal maintenant alors !

-Non, je ne suis qu’en seconde car j’ai passé le concours d’entré en retard.
- Que viens-tu faire ici ?

-Je voudrais devenir comme vous.  

-Mais certainement ! Viens avec moi, nous allons prendre tes mesures pour ta tenue d’apprentie Sœur.

 

Elles traversèrent un long corridor où brulaient des chandeliers et des torches.  

 

-Il n’y à pas d’électricité ?

-Nous préférons économiser l’énergie de la ville pour les foyers démunis. Au fait, tu as dû voir qu’il y avait plusieurs couleurs aux portes.

-Oui.

-Les marrons sont les salles de réunion ou les bureaux, les noirs sont les chambres, les bleus tout ce qui est nourriture, détente ou travaux, les beiges sont les salles de cours et les rouges sont les salles d’entrainements.

-Donc nous nous dirigeons vers une bleue ?

-Exact. D’ailleurs nous y voila. C’est Sœur Rose qui s’occupe des habits. Etant donné qu’elle est une Sœur à part entière elle porte une robe longue  c’est ça que l’on peut nous différencier. Celles qui portent des robes longues et des croix autour du cou sont celles qui pourront bientôt si elles le veulent, devenir Mère, et lorsque qu’une coiffe viens s’y ajouté c’est qu’elles le sont.

 

Après avoir terminé ses explications, Mère Katheline fit entré Miranda dans la pièce. Une jeune femme était assoupie sur un fauteuil, une aiguille à coudre dans la main.

 

-Sœur Rose dort beaucoup car elle se surmène. Néant moins, lorsqu’on la réveil, on a l’impression qu’elle vient de dormir deux semaines d’affilées alors ne soit pas surprise par son énergie.

 

Sur ces paroles, Mère Katheline alla réveiller Sœur Rose.

 

-Quoi ?! Comment ?! Une nouvelle ?! Quel bonheur ?! Du travail ! Mon travail ! O la, je me suis endormit ! C’est impardonnable ! J’ai des robes à terminer, des manteaux à recoudre, des écharpes à préparer et des lessiveuses à aller sermonner ! O la mais que dis-je ?! Il me faut d’abords me présenter ! Bonjour, je suis Sœur Rose ! Je m’occupe de l’intendance du ménage en plus d’être la couturière !

 

Prise au dépourvu, Miranda resta muette devant la personnalité de Sœur Rose.

 

-Calmez-vous Sœur Rose ! Voyons, laissez-la s’habituer !

-Mère Katheline ! Merveilleuse visite ! Comment s’appelle-t-elle ?

-Miranda.

-Très bien ! Prenons ses mesures avant qu’elle ne parte en courant !

 

Qu’elle minute plus tard, Miranda était fin prête. Mère Katheline lui expliqua qu’il fallait tutoyer les apprenties Sœurs et vouvoyer le reste de la confrérie. Aussi, dès que quelqu’un lui demandait son nom, elle devait impérativement préciser qu’elle était une sœur.

 

Maintenant, elle l’emmenait devant une porte bleue qui se trouvait être le réfectoire.

 

-Va donc faire connaissance avec les autres Sœurs !

-Bien…

 

Elle entra bien qu’à contre cœur, sa légendaire timidité ayant reprit ses droits.

13 octobre 2011

L'interdit, chapitre 12.

Chapitre 12 : Le passé du futur

 

-Alors c’était pour elle ?

-Et oui…

-Je comprends pourquoi tu m’avais en partie lorsque je t’avais demandé pourquoi il t’avait prit pour un fou. Faire une commande pour une telle dimension… Elle semble plus petite qu’elle ne l’est vraiment.

-Je sais. Mais tu sais il me faudra rajouter un maillon presque tout les ans pendant un certains nombre d’année encore.

-Elle n’a pas encore achevé sa croissance ?!

-Non Lenalee, elle n’aura un an que dans une semaine. D’ailleurs je ne pensais pas que le bijoutier aurait fini ce travail à temps.

-Ca n’a pas été un peu lourd à porter jusqu’ici ?

-Pour moi si ! Très lourd même ! Mais Innocence n’en sentira pas le poids.

-Vraiment ?

-Vraiment.

-Elle doit avoir beaucoup de force.

-Non, juste un peu de force physique aidée par l’innocence.

-Elle a une innocence ?! Tu aurais quand pu me le dire plus tôt !

-J’ai oublié, pour moi c’est normal, enfin, habituel. Et puis on ne peut pas dire qu’elle a une innocence ou proprement dire qu’elle pourrait être une exorciste en fait, elle est une innocence.

-C’est pour ça que tu l’as appelé comme ça ?

-Non, au départ je ne savais pas. Son prénom m’est venu comme ça.

-Dit moi…

-Oui ?

-Elle t’a déjà vue en… normal ?

-Oui.

-Ce n’est pas juste ! Pourquoi pas moi ?!

-Tu ne va quand même pas recommencer ?!

-Arrête de répondre par des questions !

-Et toi arrête de m’en poser !

 

Ils furent coupés dans leur dispute par le maréchal Cross.

 

-Blanche Neige arrête de draguer !

-PARDON ?!!!

-Cesse de faire celui qui n’a pas comprit. Tu l’aime.

-J’crois pas là. Et puis un homme comme vous est mal placé pour parler d’amour.

-Avec mes multiples conquêtes ? Tu me déçois. Au contraire, je suis le mieux placé pour en parler !

-Justement, parlons en de vous « conquêtes », vous voulez que je vous rappelle comme la dernière vous à jeté tellement vous l’avez dégouté ? Vous voulez que je vous raconte ce qu’il c’est passé ? Etait-ce vraiment de l’amour qui était dans ses yeux à chaque fois qu’elle vous regardait ? Etait-ce vraiment de l’amour que l’on entendait dans ses paroles ? Lorsque l’on aime quelqu’un est-ce que l’on part après l’avoir giflé et insulté de tous les noms ?

-Mais tu va te taire stupide disciple ! Tu vas faire peur à la princesse près de toi !

-Mais je ne fais que lui révéler la dure vérité qui entoure les gens comme vous ! Et puis pourquoi vous êtes revenu ?

-Pour tout te dire, dans une semaine nous célébrerons Noël, et Tiedoll m’y a obligé. Et puis on a retrouvé les archives de ta naissance.

-Et puis alors ?

-Komui tenait à ce que se soit moi qui t’informe de ce que tu es.

-Et si je n’en ai rien à faire ?

-Tu l’entendras quand même.

-Dites le moi et qu’on en finisse alors.

-Tu es un noble d’une lignée très ancienne. Les souvenirs des noms de tes parents étaient exacts. Et tu es promis à l’une des descendantes du clan Noah.

-Je suis QUOI ?!!!

-Et oui, incroyable mais vrai, tu t’es trouvé une promise et pas moi !

-Mais je ne parle pas de ça ! Vous vous rendez compte de ce vous venez de dire au moins ?!

-Oui. Où est le problème ? Il faut juste trouver le clan Noah.

 

Et sur ce, il s’en alla. Le Chevalier, sous le choc, alla s’asseoir sur la chaise la plus proche. Lenalee le rejoint, tourmentée. Elle voulut lui poser des questions mais il la précéda.

 

-Tu dois te demander pourquoi cela ne lui rien fait lorsqu’il à dit « clan Noah ». En fait, j’ai caché l’existence des Noah à toute la congrégation. Seul toi et moi somme au courant. J’ai été bête de réagir ainsi, mon maître est loin d’être idiot, je ne serai pas étonné qu’il fasse des recherches auprès du Compte lui-même pour comprendre ma réaction. S’il remonte jusqu’au 14ème je ne donne pas cher de ma peau.

-Tu pense qu’il te tuerait ?

-Sans aucune hésitation.

-Changeons de sujet. Tu connais tout les Noah ?

-« Connaitre » est un bien grand mot mais on peut dire ça comme ça.

-Alors tu peux me dire combien il y a de femmes, non ?

-Deux.

- Qui sont-elles ?

-Road Kamelot qui est la 9ème apôtre, celle du Rêve et Lulubelle ou Lustol qui la 12ème apôtre, celle de la Couleur.

-Road est une enfant, et Lustol ?

-Une femme qui doit atteindre la trentaine en âge humain.

-En âge humain ? Alors ils sont vraiment immortels ? Tu m’as aussi menti sur ce point ?

-En fait, ils sont comme moi à quelque différence près. Eux aussi, on commencé avec des personnalités différentes sauf qu’ils ont laissé l’obscure prendre le dessus et je ne serai pas surprit qu’après tant d’année, il n’existe plus de personnalité lumière en eux ce qui rendra la tâche de les faire passer de notre côté beaucoup plus difficile vue qu’on ne pourra pas faire changer d’esprit, mais changer l’esprit lui-même. Parce que, tu ne le sais peut être pas, mais la vie est constituées d’un corps, d’une âme et d’un esprit. Le corps c’est le récepteur, l’âme c’est le conducteur et l’esprit le transposeur. Autrement dit, un corps sans âmes est un corps mort alors qu’un corps sans esprit, s’il possède une âme, peut bouger et vivre même s’il ne sera que l’ombre de lui-même. C’est de la que vienne les théories de réincarnation et ramener les morts.

-Tu m’explique ?

-La réincarnation c’est lorsque l’âme de quelqu’un va dans un autre corps et affect le comportement de l’esprit et donne l’énergie de son ancien récepteur au nouveau. Alors que le cycle vitale c’est lorsque que rien n’est pareils. Ramener un mort à la vie c’est… Imagine que quelqu’un vient de mourir, l’âme vient alors de quitter le récepteur. L’esprit lui, reste un peu avant de s’en aller. Suivant son récepteur et la force de son conducteur, il reste plus ou moins longtemps. Pendant ce temps, si une personne possède les pouvoirs nécessaire il peut raccrocher une autre âme à ce corps et donc le ramener à la vie. Les Noah, possède plusieurs transposeurs, voila pourquoi ils sont ainsi capables de se régénérer et qu’ils sont aussi puissant en combat. Après je ne sais toujours pas comment ils font pour vivre aussi longtemps mais je ma petite idée.

-Et quel est-t-elle ?

-Ils sont une famille de treize et ils disent vouloir exorciser ce dieu souiller qu’est le notre, on ne sait pas d’où ils viennent. Je pense qu’ils veulent invoquer le diable et qu’ils tirent leur longévité de la puissance inférieure.

 -Qu’est ce que c’est la puissance inférieure ?

-Je te le dirai… un autre jour.

-C’est y est tu recommence à m’énerver ! Par contre, tu ne pense pas ta promise doit être Road ? Après tout ça concorderai, elle a des airs de gamine mais si ça se trouve à notre âge et elle t’aime !

-Peut-être mais moi je trouve qu’elle sera mieux dans le rôle de petite sœur !

-En plus j’aime bien son nom de famille. En parlant d’âge, je ne sais toujours pas le tien.

-J’ai dix-sept ans.

-Déjà !

-Comment ça déjà ?

-Tu te comporte comme un gamin je pensais que tu en avais moins !

-Pourquoi comme un gamin ?

-Et bien quoi ? Il n’y a que les enfants qui reculent devant le mariage !

-Mais tu va me lâcher avec ça ?!

-Non !

-Et pourquoi ?!

-Pourquoi par ci, comment par là.  Et après c’est moi qui pose trop de questions ?! Ca se voit que tu n’as pas à te supporter !

 -Et toi alors ? Tu pense peut être que personne n’a à te supporter ?!

-Peut être que oui, peut être que non, en attendant, sans vouloir me venter, si je n’étais pas là tu serais seul !

-Qu’est ce qui te dit que ça me gênerait ?! T’es toujours sur mon dos !

-Ah oui ! Et bien on va faire un pari, un mois, tu dois tenir un mois sans me parler !

-Pari tenue !

-Parfait !

 

Elle parti le sourire aux lèvres. Lui, perdait de plus en plus le siens, plus les secondes passaient, plus il regrettait d’avoir accepté.

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11 octobre 2011

L'interdit, chapitre 11.

Chapitre 11 : Promesse funeste

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-

-Est-ce que tu me déteste ?...

 

Elle s’était longtemps torturer mentalement avant d’être capable de prononcer cette phrase devant lui.

Surpris, il n’avait rien répondu. Elle recommença donc croyant qu’il ne comprenait pas.

 

-Est-ce que… Tu me déteste ?!

-Je … !

 

Il baignait dans l’incompréhension totale. Il s’attendait plutôt à un « je te hais », « tu me dégoute » ou encore un « j’aurais préféré ne jamais te connaître ».  Mais pas à ça. Pas à ce qu’elle rejette la faute sur elle. Pourtant, il aurait dû s’en douter. Elle était comme ça. Il le savait.

 

Mais cette fois, il n’y avait pas été de main morte. Il s’était réellement énervé injustement sur elle. Et encore une fois, elle s’en voulait alors que la seule personne en tord c’était lui. Rien que lui et ses secrets.

 

Non, c’était lui qu’il détestait. Car ça aussi il le savait, que ses mensonges finiraient par la détruire. Avait-il seulement le droit de passer son temps à lui cacher la vérité. Il la voyait s’assombrir de jour en jour, à toujours chercher.

 

Mais comment faire autrement ? Comment lui montrer que le chemin qu’elle avait choisi l’émanerait au plus profond des ténèbres ?

 

Cela faisait deux semaines qu’elle l’évitait. Qu’elle le regardait de loin, qu’elle chuchotait dans son coin des paroles indéchiffrable. Deux semaines qu’elle restait seule, sortant de tant en tant, parler à Innocence.

 

Il voulait lui répondre, lui dire qu’elle se trompait, qu’il ne la détestait pas. Mais rien ne venait. Aucuns mots réconfortants ne semblaient vouloir franchir ses lèvres. Il en était incapable.  Il n’arrivait qu’à sortir des réponses blessantes.

 

-Qu’est-ce que ça peut te faire ? La seule chose que tu veux c’est retrouver cet Allen. Alors fiche moi la paix !

 

Ca y était. Il lui avait donné la réponse à sa question même si ce n’était pas celle qu’elle attendait.

 

A ce moment là, elle aurait dû s’enfuir. Pourtant elle ne le fit pas. Elle avait sentie dans ses mots, que quelque chose n’allait pas.

 

-Qui es-tu ?

- Le chevalier petite idiote.

 

Cette fois, lui-même n’en revint  pas. Il ne voulait pas dire ça. Quelqu’un parlait à sa place. Alignant les mots contraire à ses pensés. Il s’avait qui s’était. Il essayait encore de reprendre le déçu. « L’autre ».

Comprenant ce qu’il ce passait, il vida son esprit de toutes pensés l’espace de quelques seconde. Puis, reprit la parole. Il était redevenu complètement lui.

 

-Je ne voulais pas dire ça Lenalee. Je n’étais pas vraiment moi je…

-Qui c’était ?!

-Hein ?

-Qui parlait ?!

-…

-Arrête de mentir sur des choses aussi importantes !

-C’était le 14ème

-Mais enfin tu m’as dit que… que Road mentait lorsqu’elle en avait parlé.

-Tu devrais savoir maintenant. Qu’ici, la seule personne qui ment c’est moi.

-Alors, t-t-u es un N-Noah ?!

 

Lenalee commença à courir. Prise soudain d’une grande terreur. Mais le chevalier la retint par le bras.

 

-Non attend ! Laisse-moi-t’expliquer !

-M’expliquer quoi ? C’est donc pour cacher ton apparence de Noah que tu as sans cesse ton innocence d’activée ?! Comment ai-je fais pour avoir confiance en toi ?! Tu nous à berné ! Tu t’es moqué de nous ! Mais maintenant le jeu est terminé Noah ! Je ne sais pas comment il est possible que tu sois compatible avec l’innocence mais à partir d’aujourd’hui tu signe ton arrêt de mort !

-Mais tait-toi bon sang ! Je suis humain !

-Pardon ?

-Je suis humain… mais je suis aussi un Noah. Du moins j’ai l’héritage de celui-ci. Le frère de mon père adoptif était le 14ème. Lorsque mes parents m’ont abandonné, c’est le 14ème qui aurait dû m’adopter mais, en sachant qu’il allait mourir, il confia cette tâche à Mana.

-Une partie de toi n’en reste pas moins un ennemi !

 -Mais laisse-moi terminer ! Donc, le 14ème est bel et bien un Noah mais pas n’importe lequel. C’est celui qui trahit le compte. Il avait la fonction d’interprète. Il pouvait donc faire bouger une sorte de bateau propre aux Noah. Dans la famille du compte, il n’y que trois personne capable de faire bouger cette arche, le compte, Road et le 14ème. Tu comprends maintenant pourquoi Le compte déploie autant d’effort pour me faire venir jusqu'à eux. Pardonne-moi de te l’avoir caché…

-Te pardonner ? Tu veux que je te pardonne ? De tous les mystères qui t’entoure je n’ai connaissance que d’une infime partie. Et tu viens de m’apprendre que l’esprit d’un Noah essayait de prendre le contrôle de ton corps ! Et tu espère que je te pardonne ?!

-Oui…

-D’accord.

-D’accord ?

-Oui.

-Mais… tu ne m’en veux pas ?

-Non.

 

Il eu un rire sans joie.

 

-Tu ne te rends compte vraiment de rien. Si je n’avais pas senti que mes paroles t’avaient blessé, je n’aurais pas compris que c’était le 14ème qui les avaient prononcé et il aurait peut être réussi.

-Et puis alors ? Tout ange peut revenir de sa déchéance et tu viens de le prouver.

-Et si je n’étais pas l’ange ? Et si j’étais le diable ?

-Aucune chance !

-Si il y en a. Tu dois savoir que mon épée, je l’a crée à partir de mon golem, Tym Campy. Tu n’es jamais posé la question de savoir comment je faisais pour combattre lorsqu’il n’était pas avec moi ? Moi je vais te le dire, même te le montrer.

 

Il sortie son bras gauche de son manteau et releva sa manche. Lenalee vit alors des morceaux de chair rouge calcinés collés les un aux autres. Et cela continuait jusqu’à son épaule qui grâce à un grand tatouage noir dont elle ne put voir que le début, redonnait à sa peau un aspect normal. Il avait un crucifix planté dans le dos de la main et ses ongles étaient noirs. A cette vue Lenalee fit un pas en arrière.

 

-Je porte la main du diable. C’est très certainement la raison pour laquelle mes parents m’ont abandonné.

 

Lenalee lui pris alors la main et le regarda, cherchant désespérément un reflet à travers les fentes du masque.

 

-Je suis désolé, je ne savais pas… Ca ne te fait pas mal au moins ?

-Si ça me fait mal ? Tu ne trouve que ça à dire ? Tu n’as pas peur ?

-Oui je n’ai que ses mots à t’offrir. Et non  je n’ai pas peur, je suis surprise c’est tout. Je comprends que tu veux le cacher mais des manches longues et des gants suffiraient. Alors je ne vois toujours pas ce que tu pourrais dissimuler derrière ce masque. Serais-tu prêts à me faire une promesse ?

-Laquelle ?

-Si je dois mourir avant toi, promets que ce jour là tu me montreras ton visage.

-Mais enfin ne dis pas des choses comme ça !

-Promets !

-Oui… Je te le promets.

-Aller viens on va manger.

-Je n’arriverai jamais à savoir comment tu arrive à passer d’un sujet à un autre comme ça !

-C’est de famille ! Rigola-t-elle.

17 septembre 2011

L'interdit, chapitre 10.

Chapitre 10 : Quand tout dérape

lenalee 10blenalee 22 

-Yû, range ton cure dent s’il te plait.

-Elle se nomme mugen et ne m’appelle pas par mon prénom !

-Mais pourquoi c’est toujours moi que tu veux tuer ?

-Parce que…

-Parce que c’est toujours toi qui le cherche. Coupa Miranda. Au fait, vous n’auriez pas vue Lenalee ? Je le cherche partout depuis  quatre bonnes heures.

-Tu veux qu’on t’aide Mimi ?

-Mi quoi ?! Fit Kanda surpri.

-Mimi. C’est le surnom que j’ai donné à Miranda. Expliqua Lavi d’un air très sérieux. Ca lui va bien non ?

-Non. Répondirent Kanda et Miranda en même temps. Pas du tout.

-On ne comprend jamais les grands artistes ! Ce n’est pas juste !

 

Lavi aurait continué à crier son mécontentement si Komui n’avait pas fait irruption en hurlant dans le couloir où lui, Kanda et Miranda ce trouvaient.

 

-Ma petite Lenalee est de retour ! Venez tout les trois !

 

Ils partirent donc tous en courant vers le rez-de-chaussée. Ils s’arrêtèrent net lorsqu’ils virent la licorne. Lenalee était couché sur l’encolure et dormait. Se fut le chevalier qui la réveilla par la pensé.

 

-Lenalee. On est arrivé.

-Oh déjà ?

-Oui déjà. J’allais oublier de te prévenir, je peux choisir vers qui je dirige mes pensés, par conséquent, seul toi peut m’attendre donc évite de trop me parler car ils vont te prendre pour une folle.

-Pas grave. Donc, salut tout le monde !

-Tu parle toute seule. Tu arrive en dormant sur le dos d’une licorne avec des ailes. Tu pars sans prévenir personne. Mais enfin Lenalee, qu’est ce qu’il t’est arrivé ? Et puis d’abords d’où viens cet être mythique ? Fit Komui.

-Cet être mythique comme tu dis grand frère, c’est le chevalier. Je suis partie sans prévenir personne car j’étais plongé dans les recherches de l’endroit où il pouvait être. Et enfin, je ne parle pas toute seule, c’est juste que vous n’entendez pas ce que le chevalier dit car ses pensé ne sont par dirigé vers vous.

-Le chevalier est une licorne ? Tu délire. Dit Kanda.

-Pour une fois je suis d’accord avec Yû. Opina Lavi.

-Si c’est vraiment lui, pourquoi ne redevient-il pas lu même ? Demanda Miranda.

-Aller, reprend ton apparence ! Ordonna Lenalee.

-Oh mais tu me parle autrement !

-Non je te parle comme je veux !

-Et pourquoi ça ?!

-Parce que je te signal que c’est de ta faute tout ça ! Si tu arrêtais de mentir tout serait plus simple !

-Je ne mens pas ! Je cache la vérité !

-Mais c’est pareil !

-Non !

-Si !

-Non !

-Tait-toi et fais ce que je te dis !

-C’est bon je vais le faire calme toi à la fin !

 

Sur ces « mots » le chevalier reprit son apparence devant les yeux ébahi des personnes présentent.

 

-Et arrête de me donner des ordres !

-Les hommes sont faits pour servir les femmes !

 -Si c’était vrai ça se saurait !

-Je dis toujours la vérité contrairement à une certaine personne !

-J’ai mes raisons !

-Et je suis persuadée qu’elles ne sont pas valables !

-Et pourquoi ça ?!

-Je le sais c’est tout !

-Tu ne sais rien et tu ne sauras jamais rien !

-Alors pourquoi t’es tu confessé sur tes parents si tu ne veux rien me dire ?!

-Parce que je les déteste !

-Pardon ?

-Laisse tombé !

 

Il si dirigea vers sa chambre en bousculant ceux sur son passage en laissant des « dégage » peu sympathique. Tout en étant poursuivi par une Lenalee lui demandant sans cesse de s’arrêter.

 

-Attend ! Allen attend moi !

 

Cette phrase eue pour effet de faire trébucher le chevalier. Le sang de celui-ci ne fit qu’un tour.

 

-Comment tu m’as appelé ? Fit-il la voix vibrante de colère.

-Je ne l’ai pas fait exprès excuse moi… Je suis désolé… Je…

-Ne m’appelle plus jamais comme ça ! Jamais !

 

Et il reparti et s’enferma dans sa chambre. Lenalee elle était restée cloué sur place. Lavi s’approcha doucement et posa une main sur son épaule.

 

-Je n’ai pas tout compris mais je pense que le mieux pour l’instant serai d’en parler à quelqu’un et je sais que Miranda serai la personne la plus appropriée.

-Non. Innocence. C’est à elle que je dois parler. A elle et à elle seule.

-Innocence ? Mais pourquoi veux-tu parler au Cristal Divin ? Et puis de toute façon il n’y à pas de pourquoi. C’est impossible. L’innocence ne parle pas… Je pense que tu devrais te reposer.

-Non. Je ne me reposerai pas temps qu’il ne m’aura pas tout dit. Je ne me reposerai pas temps qu’il n’aura pas cessé de mentir. Et je ne me reposerai pas temps je serai sur qu’il m’a pardonné. Je l’ai mit en colère, je l’ai blessé alors que je n’arrête pas de dire que je ne laisserais personne le faire. Il m’en veut et c’est normal. Il a tout les droits de me détester. De me haïr. Je me suis toujours mêlée de ce qui ne me regardait pas. Et voila le résultat. J’ai perdu les deux personnes qui m’étaient le plus cher. D’abords Allen, et maintenant lui. Je n’aurais jamais du exister !

Elle tomba à genoux sur le sol. Pleurant de rage envers elle-même. Les mots qu’il avait lui restait en travers de la gorge. Elle ne supportait pas l’idée de l’avoir fait souffrir. Mais elle n’avait pas le droit d’abandonner, Innocence ne lui avait fait que trop comprendre. Pourtant, elle ne pouvait pas s’empêcher de pensé qu’il n’avait pas besoin d’elle, qu’Innocence c’était trompée. Tout devenait si compliqué d’un seul coup.

 

-Oui. Je n’aurais jamais du exister… Chuchota-t-elle avant de s’évanouir.

15 septembre 2011

L'interdit, chapitre 9.

Chapitre 9 : Le commencement des révélations

licorne 52

 

 

-Grand frère ?

-Oui Lenalee ?

-Tu saurais où est le chevalier ?

-Non pourquoi ? Il est encore partie ? L’inspecteur Luberier va finir par devenir fou !

-Je m’inquiète. Il s’absente de plus en plus souvent en semblant attendre quelque chose. Je me demande bien ce qu’il se passe…

-Tu connais le chevalier, même les grand maréchaux ne peuvent rien contre lui, alors, à moins qu’il y ai des preuves irréfutable qu’il est un hérétique, il ne lui arrivera rien.

-Sûrement…

 

Lenalee sortie en laissant Komui tyranniser tranquillement le commandant Reever et tous les autres scientifiques. Elle n’en laissait rien paraître auprès de ses amis pourtant, elle commençait à douter de la loyauté du chevalier. Elle chassa bien vite cette pensée de son esprit. Ce genre de doute était idiot pour ne pas dire complètement absurde. Le chevalier un sbire du Compte ? Tout simplement impossible.

 

Elle regagna péniblement sa chambre car comme elle était perdue dans ses pensés elle rentrait dans toutes les personnes qui croisaient sa route. Lorsqu’elle fut assise sur son lit se mit à réfléchir à toute vitesse. Et si Luberier avait raison ? Et si le chevalier était un hérétique ? Pouvait-elle se permettre de perdre un atout aussi précieux alors qu’il était le seul à trouver des informations sur Allen ? Elle se rendit alors compte qu’en quelque sorte, elle se servait de lui. Cette idée la répugnait.

 

Alors d’un bond, elle se leva. Elle venait de se souvenir de paroles. De simple mots alignés lancé à la va-vite. « Ton innocence réagis à la mienne. »

 

-Serai-ce possible que… Je dois essayer.

 

Alors, bien droite, tête baissé, mains sur le cœur, elle ce concentra. Recherchant la moindre parcelle d’énergie pure qu’avait pu laisser les innocences du chevalier. Bien sûr il y en avait partout, puisqu’il vivait dans la congrégation. Cette fois, elle vida son esprit, cherchant la plus récente. La tâche fut rude mais elle réussie.

 

D’un air somnambule elle traversa les  couloirs baignés dans la lumière du jour que laissaient passer les grandes fenêtres aux bordures de pierres sculptées.  Ses pas résonnaient comme un écho sans fin qui firent se former quelques regards interrogatifs. Ses cheveux détachés barraient la moitié de son visage.

 

Elle arriva bientôt dans le canal souterrain qui menait vers l’extérieur. D’une vibrante d’inquiétude elle ordonna au passeur de l’emmener dehors et de faire passer le message qu’elle partait demander revanche à Road Kamelot. C’était faux bien sûr.

 

Une fois déposée sur la terre ferme elle activa son innocence « Les bottes de sang » pour utiliser le vol sonique. Elle traversa donc à la vitesse du son, plusieurs villages, des champs, quelques collines pour cesser son vol devant une forêt. Elle continua sa course folle en courant. Elle arriva dans une immense clairière. Le chevalier était là. Coucher sur l’herbe verte. Une énorme masse blanche était derrière lui et prenait la moitié de la clairière. 

 

Elle s’approcha doucement puis la peur qui la tenaillait depuis son départ de la « maison » s’agrandit, il ne dormait. Sa respiration était saccadé, ses mains était crispées et semblait avoir creusé la terre à certains endroit. Elle releva la tête pour contempler la chose blanche qui donnait l’impression d’être vivante. Elle poussa un cri de terreur quand celle-ci ouvrit les yeux et les pointas vers elle.

 

-Qui es-tu ? fit la voix faible dans la tête de Lenalee. Pourquoi es-tu ici ?

-Je… je… Je m’appelle Lenalee ! Je cherchais le chevalier ! Qu’est ce tu lui a fait ?! Monstre ! Tu le regarde agonir c’est ça ?!

-Rien de tel. Rassure-toi… Je m’appelle Innocence, ainsi est le nom qu’il ma donné à ma naissance. Je suis une dragonne. Sa dragonne…répondit-elle en pointant le chevalier du museau. Il est malade. C’est encore une de ses crises. Depuis quelques temps elles se rapprochent de plus en plus. Il ne veut pas qu’on le voit comme ça, c’est pourquoi il s’en va lorsque ça lui arrive.

-Malade … ! Mais qu’est ce que peut faire ? Il souffre !

-Rien, tu ne peux rien faire. Juste attendre que ça passe.

-Dit moi, heu, Innocence. Pourquoi sembles-tu si faible ?

-Je te l’ai dit. C’est mon dragonnier. Je ressens ce qu’il ressent des que la blessure ou la maladie atteint un certain seuil de douleur. Nous somme liés, jusqu’à la mort…

-Il va mourir ?!

-Non, en dépits des apparences, il est déjà en pleine guérison. Dans quelques heures il ira beaucoup mieux.

-Pourquoi ne m’a-t-il rien dit ?! Pourquoi ?!

-Sois indulgente envers lui. Il n’aime pas mêler les gens qu’il aime à ses problèmes surtout lorsqu’ils sont aussi imposants. Peut être un jour t’expliquera-t-il pourquoi… Peut être un jour… te dira-t-il tout.

-Tout ?

-Ne te laisse pas piéger par ses mots et son comportement, je sais que s’il devait un jour révéler ses secrets à quelqu’un, sans réfléchir, c’est toi qu’il choisira.

-…

-Reste en vie. Protège-le. Aide-le à redevenir comme il l’a été avant. Montre lui qu’il a une famille. Qu’il est aimé. Et un jour, il se confiera.

-Oui… dit Lenalee avec les yeux pleins de larmes. Même s’il ne le veut pas, je le porterais sur mes épaules jusqu’à ce que je sois sûr qu’il ne tombera plus. Continua-t-elle souriante. Mais ce n’est pas demain la veille ! Fini-t-elle avec un léger rire.

 

Innocence et Lenalee attendirent six heures avant que le chevalier ne se relève. Mais, comme encore affaiblie par la crise qu’il avait eu, il ne remarqua pas Lenalee tout de suite.

 

-Hey Inno’. Sa va ?

-Tu ferais mieux de t’inquiéter pour toi.

-La crise est passé je vais bien.

-C’est ça, et moi je suis un mouton. Mais je ne parlais pas de ça.

-De quoi parlais-tu alors ?

-De moi sombre crétin !

-Lenalee ?! Qu’est ce que tu fais là ? Comment m’as-tu trouvé ? Oh non… Ne me dit pas que tu m’as vu…

-Pourquoi ?! Cria-t-elle en lui prenant le col. Pourquoi tu m’as caché ça ?! Espèce de demeuré ! Je me suis énormément inquiétée ! Poursuivi-t-elle en le secouant. Tu ne peux as savoir à qu’elle point j’ai eu peur ! Termina-t-elle en fondant en larme.

-Non ne pleur pas !...

-Je n’ai pu protéger Allen et maintenant je ne sais même pas comment il va. Ne me fait reproduire la même chose avec toi… Je t’en supplie… C’est insupportable…

-Si je ne te dis rien c’est parce que j’ai de bonnes raisons de ne pas le faire. Dit-il en la prenant dans ses bras. Sache que te mentir ne me plait pas plus qu’à toi mais il serait bien trop dangereux que tu apprennes la vérité.

-Je m’en fiche de la vérité ! Je m’en fiche que tu me mentes ! Je veux juste savoir comment t’aider ! A la congrégation, ils te prennent pour un hérétique… Je sais que c’est faux, mais je n’arrive pas à le leur faire comprendre.

-J’ai une idée. Mais c’est de la folie.

-Dit toujours.

-Je suis capable de, comment dire… de me transformer en licorne aillée. On pourrait leur faire croire que l’instinct de cette apparence me force à aller vers l’extérieur. Bien sur c’est totalement faux parce qu’en vérité les licornes aillées sont attirées par les énergies pur donc par les innocences.

-Tu te transforme en…

 

Elle n’eu pas le temps d’achever sa phrase que le chevalier se métamorphosa en un magnifique cheval aillé à la corne tranchante à la superbe couleur blanche-argent.

 

-Licorne… !

-Dans cette apparence, je suis obligé de parler par la pensé.

-P-pas grave !

-Aller monte ça va économiser tes jambes.

-D-d’accord ! Heu tu sais…

- Oui ?

-Elle te va bien cette forme.

-Normalement j’aurai du être un griffon.

-Pourquoi ?

-Parce que mon père en était un. C’était ma mère la licorne aillée.

-Ils s’appelaient comment tes parents ?

-Je n’en suis pas sûr… Mais il me semble que c’était Roméo et Juliette  Hiyosuri.

-Ils étaient japonais ?

-Pas vraiment. Le père de ma mère était anglais, sa mère française. Ainsi ma mère avait deux nationalités. Le père de mon père était japonais et sa mère anglaise. Et mon père eu donc lui aussi deux nationalités.

-O la. C’est compliqué. Mais maintenant je connais ton nom de famille !

-Faux, je porte le nom de famille de mon père adoptif qui s’appelait Mana. Et non je ne te dirais pas ce que c'est.

-Tu as été adopté ? Pourquoi ?

-Je n’en sais rien.

-Ca a du être dure…

-Non, pas trop. Bon aller en route !

1 septembre 2011

L'interdit, chapitre 8.

Chapitre 8 : Confession

lenalee 6émeraude

 

-Lenalee. Lenalee. Lenalee debout ! On doit partir !

-Oui… J’arrive…

-On va devoir prendre le train en route si tu ne te dépêche pas !

-Mince ! Active la cadence on va être en retard !

-Et c’est toi qui me dis ça ? Mieux vaut entendre ça que d’être sourd…

-Je croyais que les deux mois serai écoulé demain ! Pas aujourd’hui !

-Alors arrête de croire !

-Tu es méchant !

-Mon dieu, pourquoi faut-il que toutes les filles à qui je parle se comportent comme des gamines ?!

-Toutes les filles ? Tu trouves que Miranda et moi sommes des gamines ?

-Pas Miranda, juste toi.

-Alors pourquoi tu l’a mit au pluriel ?

-Heu… Comment t’expliquer … ?

-Peu importe, tu m’as traitée de gamine !

-Depuis que tu as rencontrée Road tu as arrêté de me vouvoyer.

-Hum c’est vrai… Tu détourne le sujet !

-Je sais. Mais ça marche.

-On dit ça fonctionne espèce d’illettré !

-Aie ! Pourquoi tu me frappe ?

-Et tu ose poser la question ?!

-Re aie ! Pourquoi tu me frappe encore ?

-Pour remettre le peu de neurones que tu as en place ! Maintenant en route !

 

[…]

 

-Tu leur à déjà donné le rapport ?!

-Oui.

-Et tu leur à parler du « 14ème » et de ce que j’ai au cœur ?

-Non. J’aurai pu mais en sachant que tu ne veux jamais rien dire sur toi je m’en suis abstenue. Tu as une dette. Au fait, grand frère m’a chargé de te dire qu’il n’y aura plus de mission jusqu’au début janvier.

-Ha oui se sont les habituelles vacances qui commencent au mois d’octobre et qui finissent au jour de l’an.

-Ca veut dire que ça fait déjà un mois qu’elles ont commencé ?!

-Oui, par contre… Tu pourrais venir en ville avec moi ?

-Quoi … ?!!!

-S’il te plait il faut que tu m’aide !!!

-Mais enfin p-p-pourquoi t-t-tu as b-besoin de m-moi ?

-Oui ou non ? Dit oui ! Dit oui !

-Heu oui. Enfin, je crois…

-Tu me sauve la vie !

 

[…]

 

-Une bijouterie ? Fit lenalee septique.

-Oui… Répondit le chevalier gêné. Une fille, très blanche avec un caractère bien trempé mais d’un naturel assez calme… A ton avis, qu’est ce qui lui plairai tout en lui allant bien ? 

-Heu, il me faudrait la couleur de ses chevaux et de ses yeux.

-Blanc, complètement blanc.

-Parfois je me demande si tu va bien… Donc suivant ce que tu me dis… Ce collier serait bien.

 

Le collier que Lenalee montrait avait une fine chaine en argent avec une pierre ovale couleur émeraude.

 

-Merci Lenalee maintenant il faut que tu sortes je dois parler avec le détenteur de cette boutique !

-Hein quoi mais … ?!

-Fait moi confiance !

 

Dix minutes plus tard.

 

-Pourquoi tu as mit aussi longtemps ?!

-Parce qu’avec mon manteau blanc et mon masque le vendeur m’a pris pour un fou.

-C’est vrai ?

-En partie oui.

-En partie ?

-Crois-moi il vaut mieux que tu ne te pose pas trop de questions.

-Et encore un secret. Aller vient on rentre.

 

Sur ce, Lenalee le prit par la main et l’entraîna jusqu'à la congrégation en courant.

 

-Pourquoi tu m’as obligé à courir ?

-Parce que j’ai l’impression, bien que tu vives ici depuis plus longtemps, que je suis la seule de nous deux à savoir que nous devons préparer noël et nous sommes bien en retard par rapport aux autres.

-Mais on est en novembre.

-Tu as raisons. En réalité… J’avais peur.

-Peur ? Mais de quoi ?

-Les gens te regardaient de travers… J’avais peur que l’un d’eux te fasse une réflexion blessante.

-Lenalee écoute, j’apprécie que tu te suis inquiétée, ceci dit ne crois que j’étais content que tu sois inquiète, mais, tu sais les réflexions désagréables et blessantes j’en déjà entendu beaucoup. Si ce n’est que je les ai déjà toutes entendues. Enfin bref, pas besoin de t’en faire pour ça.

-D’accords mais…

-Mais ?

-Ton caractère ressemble beaucoup à celui d’Allen. C’est troublant.

-Sans vouloir être indiscret, pourquoi tu veux tant savoir où il est ?  Pourquoi veux-tu autant le revoir ?

-Il semblait si seul, perdu. Son regard était triste plongé dans une étrange douleur. Lui aussi, avait des secrets qui paraissaient le ronger de l’intérieur. Un passé lourd, des souvenirs sombres, une vie de peines. Je ne sais rien de lui appart quelques détails je voulais… je voulais que le peu de sourire dont il m’a gratifié arrête de sonné faux. Je voulais que son rire puisse enfin avoir un véritable éclat. Je voulais qu’il ne souffre plus et pourtant, sa vie déjà dure est devenue encore pire à cause de moi. A cause de moi ! C’est de ma faute si sa vie est devenue un enfer !

-Et si la personne qui souffrait le plus c’était toi ?... Tu veux prendre tout les malheurs des autres sur toi mais en as-tu seulement la capacité ?...

-Je dois l’avoir ! Il faut que je l’aie ! Pour lui ! Pour le sortir des ténèbres dans lesquels on le sens engouffré !

-Mais pourquoi ?

-Parce que… Parce que je… Je crois que…

-Tu es trop gentille. Et naïve aussi. Gentille et naïve. Oui c’est ça. Tu ne peux pas prendre toutes les personnes qui te font pitié sur tes épaules car un jour, quand tu devras gravir une pente, tu tomberas écrasée sous le poids que tu ne pourras plus supporté.

-Toi aussi.

-Quoi ?

-Toi aussi tu finiras par tomber. Je vois bien à travers ce dédain que tu laisse paraître, que tu ne supporte pas de voir quiconque souffrir. Et me l’a bien fait comprendre lors de ma première mission. Tu ne veux pas l’entendre mais tes épaules sont bien plus chargées que les miennes. Et tes sourires sonnent aussi faux que ceux d’Allen.

-Tu dis ça comme si je voulais prendre les souffrances du monde entier.

-Parce que c’est le cas.

 

31 août 2011

Annonce

Alors, si jamais vous vous posez la question : non je n'ai pas deux blogs.

Le deuxième appartient à ma soeur, la vrai Lenyy.

En fait il y a eu un problème lors que la création de l'Univers Manquant celui ci s'étant lié au blog de ma soeur.

En fait, mon véritable pseudo est Leenalia mais pour avoir accet à mon blog je dois me connecter avec les identifiants de ma soeur.

Voila, j'ai fini ma petite annonce ! Bye !

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L'Univers Manquant -- Du Rêve au Cauchemard
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