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L'Univers Manquant -- Du Rêve au Cauchemard
15 septembre 2011

L'interdit, chapitre 9.

Chapitre 9 : Le commencement des révélations

licorne 52

 

 

-Grand frère ?

-Oui Lenalee ?

-Tu saurais où est le chevalier ?

-Non pourquoi ? Il est encore partie ? L’inspecteur Luberier va finir par devenir fou !

-Je m’inquiète. Il s’absente de plus en plus souvent en semblant attendre quelque chose. Je me demande bien ce qu’il se passe…

-Tu connais le chevalier, même les grand maréchaux ne peuvent rien contre lui, alors, à moins qu’il y ai des preuves irréfutable qu’il est un hérétique, il ne lui arrivera rien.

-Sûrement…

 

Lenalee sortie en laissant Komui tyranniser tranquillement le commandant Reever et tous les autres scientifiques. Elle n’en laissait rien paraître auprès de ses amis pourtant, elle commençait à douter de la loyauté du chevalier. Elle chassa bien vite cette pensée de son esprit. Ce genre de doute était idiot pour ne pas dire complètement absurde. Le chevalier un sbire du Compte ? Tout simplement impossible.

 

Elle regagna péniblement sa chambre car comme elle était perdue dans ses pensés elle rentrait dans toutes les personnes qui croisaient sa route. Lorsqu’elle fut assise sur son lit se mit à réfléchir à toute vitesse. Et si Luberier avait raison ? Et si le chevalier était un hérétique ? Pouvait-elle se permettre de perdre un atout aussi précieux alors qu’il était le seul à trouver des informations sur Allen ? Elle se rendit alors compte qu’en quelque sorte, elle se servait de lui. Cette idée la répugnait.

 

Alors d’un bond, elle se leva. Elle venait de se souvenir de paroles. De simple mots alignés lancé à la va-vite. « Ton innocence réagis à la mienne. »

 

-Serai-ce possible que… Je dois essayer.

 

Alors, bien droite, tête baissé, mains sur le cœur, elle ce concentra. Recherchant la moindre parcelle d’énergie pure qu’avait pu laisser les innocences du chevalier. Bien sûr il y en avait partout, puisqu’il vivait dans la congrégation. Cette fois, elle vida son esprit, cherchant la plus récente. La tâche fut rude mais elle réussie.

 

D’un air somnambule elle traversa les  couloirs baignés dans la lumière du jour que laissaient passer les grandes fenêtres aux bordures de pierres sculptées.  Ses pas résonnaient comme un écho sans fin qui firent se former quelques regards interrogatifs. Ses cheveux détachés barraient la moitié de son visage.

 

Elle arriva bientôt dans le canal souterrain qui menait vers l’extérieur. D’une vibrante d’inquiétude elle ordonna au passeur de l’emmener dehors et de faire passer le message qu’elle partait demander revanche à Road Kamelot. C’était faux bien sûr.

 

Une fois déposée sur la terre ferme elle activa son innocence « Les bottes de sang » pour utiliser le vol sonique. Elle traversa donc à la vitesse du son, plusieurs villages, des champs, quelques collines pour cesser son vol devant une forêt. Elle continua sa course folle en courant. Elle arriva dans une immense clairière. Le chevalier était là. Coucher sur l’herbe verte. Une énorme masse blanche était derrière lui et prenait la moitié de la clairière. 

 

Elle s’approcha doucement puis la peur qui la tenaillait depuis son départ de la « maison » s’agrandit, il ne dormait. Sa respiration était saccadé, ses mains était crispées et semblait avoir creusé la terre à certains endroit. Elle releva la tête pour contempler la chose blanche qui donnait l’impression d’être vivante. Elle poussa un cri de terreur quand celle-ci ouvrit les yeux et les pointas vers elle.

 

-Qui es-tu ? fit la voix faible dans la tête de Lenalee. Pourquoi es-tu ici ?

-Je… je… Je m’appelle Lenalee ! Je cherchais le chevalier ! Qu’est ce tu lui a fait ?! Monstre ! Tu le regarde agonir c’est ça ?!

-Rien de tel. Rassure-toi… Je m’appelle Innocence, ainsi est le nom qu’il ma donné à ma naissance. Je suis une dragonne. Sa dragonne…répondit-elle en pointant le chevalier du museau. Il est malade. C’est encore une de ses crises. Depuis quelques temps elles se rapprochent de plus en plus. Il ne veut pas qu’on le voit comme ça, c’est pourquoi il s’en va lorsque ça lui arrive.

-Malade … ! Mais qu’est ce que peut faire ? Il souffre !

-Rien, tu ne peux rien faire. Juste attendre que ça passe.

-Dit moi, heu, Innocence. Pourquoi sembles-tu si faible ?

-Je te l’ai dit. C’est mon dragonnier. Je ressens ce qu’il ressent des que la blessure ou la maladie atteint un certain seuil de douleur. Nous somme liés, jusqu’à la mort…

-Il va mourir ?!

-Non, en dépits des apparences, il est déjà en pleine guérison. Dans quelques heures il ira beaucoup mieux.

-Pourquoi ne m’a-t-il rien dit ?! Pourquoi ?!

-Sois indulgente envers lui. Il n’aime pas mêler les gens qu’il aime à ses problèmes surtout lorsqu’ils sont aussi imposants. Peut être un jour t’expliquera-t-il pourquoi… Peut être un jour… te dira-t-il tout.

-Tout ?

-Ne te laisse pas piéger par ses mots et son comportement, je sais que s’il devait un jour révéler ses secrets à quelqu’un, sans réfléchir, c’est toi qu’il choisira.

-…

-Reste en vie. Protège-le. Aide-le à redevenir comme il l’a été avant. Montre lui qu’il a une famille. Qu’il est aimé. Et un jour, il se confiera.

-Oui… dit Lenalee avec les yeux pleins de larmes. Même s’il ne le veut pas, je le porterais sur mes épaules jusqu’à ce que je sois sûr qu’il ne tombera plus. Continua-t-elle souriante. Mais ce n’est pas demain la veille ! Fini-t-elle avec un léger rire.

 

Innocence et Lenalee attendirent six heures avant que le chevalier ne se relève. Mais, comme encore affaiblie par la crise qu’il avait eu, il ne remarqua pas Lenalee tout de suite.

 

-Hey Inno’. Sa va ?

-Tu ferais mieux de t’inquiéter pour toi.

-La crise est passé je vais bien.

-C’est ça, et moi je suis un mouton. Mais je ne parlais pas de ça.

-De quoi parlais-tu alors ?

-De moi sombre crétin !

-Lenalee ?! Qu’est ce que tu fais là ? Comment m’as-tu trouvé ? Oh non… Ne me dit pas que tu m’as vu…

-Pourquoi ?! Cria-t-elle en lui prenant le col. Pourquoi tu m’as caché ça ?! Espèce de demeuré ! Je me suis énormément inquiétée ! Poursuivi-t-elle en le secouant. Tu ne peux as savoir à qu’elle point j’ai eu peur ! Termina-t-elle en fondant en larme.

-Non ne pleur pas !...

-Je n’ai pu protéger Allen et maintenant je ne sais même pas comment il va. Ne me fait reproduire la même chose avec toi… Je t’en supplie… C’est insupportable…

-Si je ne te dis rien c’est parce que j’ai de bonnes raisons de ne pas le faire. Dit-il en la prenant dans ses bras. Sache que te mentir ne me plait pas plus qu’à toi mais il serait bien trop dangereux que tu apprennes la vérité.

-Je m’en fiche de la vérité ! Je m’en fiche que tu me mentes ! Je veux juste savoir comment t’aider ! A la congrégation, ils te prennent pour un hérétique… Je sais que c’est faux, mais je n’arrive pas à le leur faire comprendre.

-J’ai une idée. Mais c’est de la folie.

-Dit toujours.

-Je suis capable de, comment dire… de me transformer en licorne aillée. On pourrait leur faire croire que l’instinct de cette apparence me force à aller vers l’extérieur. Bien sur c’est totalement faux parce qu’en vérité les licornes aillées sont attirées par les énergies pur donc par les innocences.

-Tu te transforme en…

 

Elle n’eu pas le temps d’achever sa phrase que le chevalier se métamorphosa en un magnifique cheval aillé à la corne tranchante à la superbe couleur blanche-argent.

 

-Licorne… !

-Dans cette apparence, je suis obligé de parler par la pensé.

-P-pas grave !

-Aller monte ça va économiser tes jambes.

-D-d’accord ! Heu tu sais…

- Oui ?

-Elle te va bien cette forme.

-Normalement j’aurai du être un griffon.

-Pourquoi ?

-Parce que mon père en était un. C’était ma mère la licorne aillée.

-Ils s’appelaient comment tes parents ?

-Je n’en suis pas sûr… Mais il me semble que c’était Roméo et Juliette  Hiyosuri.

-Ils étaient japonais ?

-Pas vraiment. Le père de ma mère était anglais, sa mère française. Ainsi ma mère avait deux nationalités. Le père de mon père était japonais et sa mère anglaise. Et mon père eu donc lui aussi deux nationalités.

-O la. C’est compliqué. Mais maintenant je connais ton nom de famille !

-Faux, je porte le nom de famille de mon père adoptif qui s’appelait Mana. Et non je ne te dirais pas ce que c'est.

-Tu as été adopté ? Pourquoi ?

-Je n’en sais rien.

-Ca a du être dure…

-Non, pas trop. Bon aller en route !

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